Un merveilleux retour sur mon recueil « Singulières »

Une chronique de Mumu Dans le Bocage, sur son blog. Elle me touche beaucoup…

Singulières de Corinne Falbet-Desmoulin

19 février 2019  Mumu dans le bocage

SINGULIERES

Quinze petites histoires singulières de femmes.Que cherche Luisa à travers tous ses amants ? De quelle façon Marie devient-elle malgré elle une œuvre d’art ? Comment accepter que son propre mari aime deux femmes à la fois ? Pourquoi le voisin de Maëva disparaît-il brusquement ? Quel est le fantasme inavouable de Lucile ? L’incroyable trahison de Marianne ? À travers le suspense de ces quinze nouvelles, apparaissent bien souvent de graves problèmes psychologiques. Des personnages touchants, des situations particulières. Inattendues.

Pourquoi j’ai choisi ce livre

Je suis contactée de temps à autre par des auteur(e)s pour découvrir et donner mon humble avis de lectrice sur leur récit. Dans le cas présent, je dois avouer que la couverture a attiré mon regard sur Facebook. Je l’ai trouvée magnifique et suite à un commentaire,  Corinne Falbet-Desmoulin m’a proposée de découvrir ce qu’il y avait à l’intérieur….

Ma lecture

15 nouvelles, voilà ce qu’il y a à l’intérieur…. 15 nouvelles féminines, très féminines. qui évoquent des situations de femmes, des aventures, des sensations, des sentiments. Oui 15 nouvelles très imprégnées de la région de l’auteure, la région bordelaise et l’île de Ré et plus précisément Ars-en-Ré qui reviennent dans beaucoup d’entre elles.Corinne Falbet-Desmoulin laisse apparaître à travers ces petites histoires une sensibilité à fleur de peau, un amour de la nature, des paysages mais surtout une habilité pour, en quelques pages, installer une narration, un climat, une ambiance.

Il est question d’amour, de sensualité, de liens amoureux ou familiaux, de deuil, de mystère dans ces petites nouvelles et j’ai été parfois surprise, émue, bouleversée par ces narrations tout en finesse, ce sont des tranches de vie faisant parfois écho à nos propres existences, à nos propres vécus.

J’ai particulièrement aimé :

  • L’amoureuse : inattendue et surprenante
  • Oeuvre d’art (en relation avec la couverture) : très sensuelle et originale,
  • Désir d’écrire : en tant que lectrice passionnée cette introspection sur le désir, le besoin  d’écriture m’a interpellée :

Pour moi, c’est bien plus facile que de parler. Sur le papier, les mots m’obéissent mieux. Ils connaissent parfaitement le chemin de mon cerveau jusqu’à mes doigts. Ils y courent comme sur un sentier tout tracé, des milliers de fois emprunté. Aucune rocaille dans la voix pour en gêner le flux.(p58)

  • L’abuelita : très touchante sur les liens familiaux
  • Le monde de Christina : inspirée d’un tableau de Andrew Wyeth (je l’ai tellement aimé que je suis allée voir sur Google le tableau). J’aime moi aussi me faire des « films » quand un tableau me touche.
  • Merci Papa : parce qu’elle rejoint une de mes convictions….
  • J’aime dans un récit être surprise, que seul l’auteur(e) sache où il m’emmène, que lui seul soit le maître du jeu et c’est ce que réussit Corinne Falbet-Desmoulin à travers certaines de ses nouvelles.

On peut retrouver dans les différents portraits, tous différents, tous singuliers,  des situations, des sentiments que nous avons vécus, ressentis ou rêvés suivant nos parcours de vie mais tous si féminins.

C’est agréable à lire, on peut le picorer, s’évader et y revenir. Je l’ai lu d’une traite, curieuse à chaque nouveau texte de découvrir l’univers où l’auteure allait m’entraîner, m’installer, poser ses mots.

Il y a, enfin c’est mon ressenti, beaucoup d’elle dans ces récits : sûrement des souvenirs, des rêves, des sentiments comme toutes les femmes peuvent avoir…..

Ciao

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